Boîte à truc

Boîte à truc, rutilante de couleurs comme un film d'Almodovar, tatouée de coeurs, de lunes, & d'étoiles, empreinte de références au surréalisme, la Boîte à truc selon l'excentrisme & la pétillance s'expose dans une explosion de Joie.

mercredi 1 avril 2009

Expo Andy Warhol au Grand Palais. Paris.


En 1963, Robert Scull, grand collectionneur, commande le portrait de son épouse, une jeune femme très élégante, typiquement new-yorkaise. Warhol réalise son portrait en trente-six panneaux, à partir de plusieurs photomatons. Ce portrait est magique par son chromatisme acide et virulent. C'est une oeuvre extraordinaire d'intelligence chromatique et graphique et de subtilité dans le traitement de la personne humaine. En effet, dans un photomaton, en général, personne n'est très à l'aise ; mais Warhol est entré avec Ethel Scull dans la cabine, & il lui a raconté des histoires jusqu'à ce qu'elle se déride. Il y a quelque chose de juvénile dans ce portrait ; Ethel Scull endosse un rôle, elle joue à l'actrice. Elle est la première personne à laquelle Warhol donne de l'étoffe ; il lui confère du charme, de la grandeur, et cette personne, qui n'est en réalité qu'une femme élégante et riche, acquiert une tout autre dimension. Le portrait devient le lieu d'inscription d'un statut social, d'un statut imaginaire également, car Ethel Scull est métamorphosée.

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